Les vociférations nocturnes continuent
J’ai reçu ce samedi 10 août 2025 un email d’un habitant du Vieux Cahors partageant son expérience des nuisances sonores nocturnes dans le centre historique de Cahors. C’est la dernière édition des Mets Jeudis du 7 août dernier qui semble avoir été la goutte qui a fait déborder le vase de sa frustration quant au bruit nocturne en ville - et l’a incité à écrire au blog SOS Bruit Cahors.
Voici donc son témoignage:
« Résident du Vieux Cahors il n'est pas rare de subir à partir de 2H du matin des vociférations & embrouilles diverses de la part de [groupes] de jeunes avinés ou/et sous l'emprise de substances. [Ils ] ne se contentent pas de passer, ils squattent littéralement dans la rue !"
Dernier évènement en date, dans la nuit de jeudi à vendredi [NDLR : la nuit Mets Jeudis du 7 au 8 août 2025] , où une trentaine [de personnes] ont pris possession de la rue en gueulant de 3H à 4H30 sans la moindre considération pour les riverains.
J'ai composé le 17 pour subir un interrogatoire en règle (nom, prénom, adresse...) et pour finalement m'entendre dire : "ne vous inquiétez pas, un équipage de police va venir". Certes ils sont venus, mais plus d'une heure après mon appel !
Toute cette faune tonitruante s'était dispersée et les quelques guignols, qui étaient encore sur place, ont été gentiment renvoyés à leurs pénates.
Il me semble, très naïvement, que le tapage nocturne & l'état manifeste d'ébriété sur la voie publique constituent des délits répréhensibles ?! Que nenni : c'est l'impunité la plus totale.
Autre fait inquiétant : l'absence de réaction de la part des riverains.
J'ai parfois le sentiment de vivre dans une ville fantôme et/ou d'être le seul à devoir me lever le matin pour bosser !
Tout le monde se planque derrière ses volets & serre les dents en attendant que ça passe : parfois je me dis que si je n'étais pas le seul à composer le 17, la police aurait fait preuve d'un peu plus de zèle.
Je suis tellement excédé qu'une nuit je ne décrocherai plus mon téléphone et que j'irai moi-même régler le problème dans la rue et de quelque façon que ce soit. »